J'adore cette chanson, elle a été la berceuse de mes enfants...

 

 

 

Chanson tout simplement superbe...

Voilà, j'ai lu le livre de Jean Louis Fournier "Où on va, papa ?"...
Avec son humour particulier, il raconte sa vie de père de deux enfants handicapés... ou plutôt, comme il le dit lui même dans son livre d'enfants "pas comme les autres"...
Petites choses dans ce livre qui m'ont marquées et que je voudrais partager ici...

"Je n'aime pas le mot 'handicapé'... Je n'aime pas non plus le mot 'anormal', surtout quand il est collé à 'enfant'... Je préfère l'expression 'pas comme les autres'. Ne pas être comme les autres, ça ne veut pas dire forcément être moins bien que les autres, ça veut dire être différent des autres... Einstein, Mozart, Michel-Ange n'étaient pas comme les autres."

"Que ceux qui n'ont jamais eu peur d'avoir un enfant anormal lèvent la main.
Personne n'a levé la main.
Tout le monde y pense, comme on pense à un tremblement de terre, comme on pense à la fin du monde, quelque chose qui n'arrive qu'une fois.
J'ai eu deux fins du monde"

"A quoi reconnait-on un enfant anormal ?
Il ressemble à un enfant flou, déformé.
Comme si on le regardait à travers un verre dépoli.
Il n'y a pas de verre dépoli.
Il ne sera jamais net"

"Il y a ceux qui disent : 'je l'aurais étouffé à la naissance, comme un chat.'... D'abord quand un enfant naît, à moins d'avoir une malformation physique, on ne sait pas forcément s'il est handicapé...
Quand on a un enfant handicapé, on ne le découvre pas toujours tout de suite. C'est comme une surprise.
Il y a aussi ceux qui disent : 'L'enfant handicapé est un cadeau du ciel.' Et il ne le disent pas pour rire. Ce sont rarement des gens qui ont des enfant handicapés.
Quand on reçoit ce cadeau, on a envie de dire au Ciel : 'Oh ! fallait pas..."

"Quand on me demande dans la rue un don pour les enfants handicapés, je refuse.
Je n'ose pas dire que j'ai deux enfants handicapés, on va croire que je blague.
L'air dégagé et souriant, je m'offre le luxe de dire : 'les enfants handicapés, jai déjà donné."

Et enfin, la petite phrase qu'il faut toujours, à mon avis, avoir à l'esprit quand on lit ce livre...
"Tu n'as pas honte, Jean-Louis, toi, leur père, de te moquer de deux petits mioches qui ne peuvent même pas se défendre ?
Non. Ca n'empêche pas les sentiments."


Voilà, j'ai lu ce livre d'une seule traite, sans m'arrêter un seul instant... Sous l'humour caustique, on devine l'amour pour ses fils... Merveilleux livre que je recommande à tous !

Voilà ma p'tit bouille d'ange... bientot 6

ans déjà !!! le temps passe vite !!!